La constipation est définie comme une diminution de la fréquence d’émission des selles et/ou de leur volume. Les selles évacuées sont alors dures et sèches. Mais il arrive que le ralentissement de transit se complique d’un arrêt total de celui-ci. La constipation peut être occasionnelle ou chronique, et les causes sont multiples.
Une cause fréquente de constipation est une alimentation trop pauvre en fibres : celles-ci sont primordiales pour faire progresser le contenu digestif tout le long des intestins.
Chez les individus âgés, il n’est pas rare d’observer un ralentissement du transit. La déshydratation, tout comme le manque de mobilité et le surpoids, sont également des facteurs de risque.
La constipation peut également être d’origine mécanique :
Certaines maladies, telles que l’hypothyroïdie, les maladies rénales chez le chat ou des maladies du système nerveux peuvent affecter le transit.
Enfin, chez le chat, on peut observer une rétention volontaire, suite à de la douleur ou à un trouble du comportement. Cela peut également être dû à problème de litière : son emplacement ou encore le substrat utilisé peuvent ne pas inspirer l’intéressé. L’odeur de la litière peut incommoder, si celle-ci est parfumée. Il peut également la trouver sale : certains chats un peu exigeants n’acceptent plus la litière après un seul passage. Si plusieurs animaux coexistent, il n’est pas rare que certains chats n’acceptent pas de partager leur litière avec d’autres. Ce phénomène est rare chez le chien, même si des douleurs – d’arthrose par exemple – peuvent rendre la position très inconfortable et limiter les défécations.
Il est important de surveiller de façon régulière les déjections de votre compagnon à 4 pattes, même si cela n’est pas toujours évident – notamment chez le chat qui fait ses besoins à l’extérieur.
En cas de constipation, un chien prendra la position de défécation fréquemment mais sans succès. Pour le chat, cela peut varier d’un désintérêt pour la litière à des aller-retours incessants vers celle-ci. Dans le second cas, il est primordial de vérifier que ce n’est pas la miction qui pose problème : un blocage urinaire, généralement rencontré chez le chat mâle, devient rapidement une urgence vitale. Si votre chat urine plus fréquemment qu’à son habitude, cela peut être une cystite. Dans les deux cas, une visite chez votre vétérinaire habituel est à prévoir, et ce sans tarder !
Pour aider un transit capricieux, il convient de veiller à ce que votre animal de compagnie :
L’ajout de fibres dans la ration est très souvent une aide précieuse à la régulation du transit. Préférez des fibres solubles non fermentescibles, comme le psyllium blond, qui est bien toléré et ce même lors d’une utilisation au long cours. L’utilisation de laxatifs est parfois nécessaire pour ramollir les selles, mais il convient de les utiliser sur de courtes périodes : ils peuvent devenir irritants pour le tube digestif lorsqu’ils sont utilisés au-delà de quelques jours.
N’hésitez pas à en discuter avec votre vétérinaire : en cas de fécalome – une accumulation de selles très dures et sèches -, il n’est pas rare de devoir anesthésier l’animal afin de procéder à une extraction manuelle de celui-ci. Ne tardez donc pas !
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