Votre chien est moins énergique qu’avant, votre vétérinaire vous a parlé d’arthrose. Il a probablement insisté sur l’importance de maintenir son poids de forme, de conserver une activité physique et de compléter l’alimentation de votre animal de compagnie avec des chondroprotecteurs ou encore des acides gras essentiels. Votre chien était peut-être en crise douloureuse au moment du diagnostic, votre vétérinaire vous aura alors très certainement prescrit un traitement contre la douleur, pour quelques jours. Vous aimeriez désormais savoir comment va évoluer votre animal et ce à quoi il faut être attentif.
Il est important de garder en tête que l’arthrose est une maladie non réversible et évoluant par crises douloureuses. L’objectif de la prise en charge est donc de ralentir son évolution et de maintenir la qualité de vie et le confort de votre animal de compagnie, en limitant les conséquences de la dégénérescence du cartilage. Afin d’espacer au maximum les différents épisodes douloureux, il vous faudra être attentif, au quotidien, au comportement de votre chien. Mange-t-il comme à son habitude ? Semble-t-il avoir des difficultés à se lever, à sauter dans la voiture ou à monter les escaliers ? Est-ce qu’il boite ? Se lèche-t-il à un endroit particulier (surveillez notamment l’articulation touchée par l’arthrose) ? A-t-il l’air anxieux, triste ou craintif ? Est-il devenu facilement irritable ?
Aussi, pour maintenir votre animal de compagnie en bonne santé, il est recommandé de pratiquer avec lui une activité physique modérée quotidiennement. L’idéal est de partir en balade 2 fois 30 minutes tous les jours. N’hésitez pas à inscrire dans un carnet les durées de vos sorties et les parcours effectués. Plus facile encore, servez vous de votre smartphone : il existe même des applications spécifiquement développées pour suivre vos promenades !
En plus de suivre la durée et l’intensité de vos parcours, il est intéressant d’ajouter quelques informations complémentaires, du type :
Faites régulièrement le point avec votre vétérinaire, et ce même en l’absence de crise douloureuse. Une inflammation à bas bruit est toujours présente, sans forcément induire de gêne. C’est pour cette raison que les acides gras essentiels oméga 3 peuvent être utilisés en continu : ils contribuent à moduler cette inflammation et à limiter les poussées inflammatoires. De la même façon, il est toujours préférable de ne pas laisser la douleur s’installer, auquel cas elle est plus difficile à gérer. Pour ce faire, le réseau CAPdouleur a mis au point une application éponyme, CAPdouleur, CSOM, qui permet de partager l’évaluation de la douleur entre le propriétaire d’un animal et son vétérinaire. S’il fait partie du réseau CAPdouleur et qu’il le juge nécessaire, votre vétérinaire peut vous proposer d’avoir recours à cet outil. Vous construisez alors ensemble la grille d’évaluation la plus pertinente par rapport à votre compagnon à 4 pattes. Cette application vous permet de suivre l’évolution du score de douleur de votre animal dans son quotidien et dans son environnement familier. Les scores sont synchronisés et transmis à votre vétérinaire pour ajuster le plus tôt possible le protocole thérapeutique mis en place.
Vous pouvez déjà télécharger l’application CAPdouleur et remplir le questionnaire d’évaluation de la douleur qui est en libre accès. Ce dernier vous donnera une première indication sur la présence ou non de douleur chez votre chien et vous pourrez ensuite le présenter à votre vétérinaire.
Ajouter aux favoris
Partager sur