Les besoins en acide gras essentiels et/ou en vitamines de votre compagnon à 4 pattes varient selon de nombreux paramètres :
Un chiot ou un chaton n’a pas les mêmes besoins qu’un animal adulte ou âgé. De la même façon, les besoins d’une femelle gestante diffèrent. Si l’on sait désormais, grâce aux nombreuses études scientifiques, que l’apport d’acides gras essentiels (notamment d’acides gras oméga 3) est bénéfique à tous les âges et pour tous les statuts physiologiques (développement du cerveau et de la rétine pour les jeunes animaux, bonne santé cutanée et fonctionnement cérébral chez les adultes, protection de la fonction rénale et cérébrale chez les seniors, …), l’ajout de vitamines ou autres minéraux à la ration doit se faire avec précaution. Ainsi une supplémentation excessive en calcium chez le jeune en croissance, rencontré autrefois mais qui persiste parfois encore, peut entrainer des conséquences irréversibles telle que l’ostéochondrose (déformations osseuses), en particulier chez les grandes races.
Il est important de se souvenir que l’ajout d’aliments complémentaires à la ration doit se faire de façon raisonnée et idéalement avec l’aval de votre vétérinaire. Pour exemple, la vitamine A semble être un complément intéressant pour contribuer à réguler la production de sébum et lutter contre les pellicules. Toutefois, un excès de vitamine A peut conduire à des troubles articulaires ou à des problèmes de reproduction.
Pour les animaux sportifs, l’adaptation de la ration journalière est évidemment indispensable, et cette adaptation peut passer par l’ajout de compléments, comme les acides gras essentiels oméga 3 (pour leurs capacités à moduler l’inflammation) ou les antioxydants.
Croquettes, pâtées, ration ménagère ou encore alimentation sans céréale… Le type et la qualité d’aliments que votre compagnon à 4 pattes reçoit va forcément influencer les recommandations en termes de compléments. Discutez-en avec votre vétérinaire.
Enfin, les aliments complémentaires ne sont pas soumis aux mêmes règles que les médicaments. Il convient donc d’être toujours prudent lorsque vous souhaitez vous en procurer. Soyez attentifs à plusieurs choses :
Il est important de garder en mémoire que les aliments complémentaires se donnent généralement sur des périodes longues (au moins plusieurs semaines). Patience donc avant de voir apparaitre les premiers résultats !
Enfin, pour savoir si votre chien ou votre chat a effectivement besoin d’un aliment complémentaire, faites confiance à votre vétérinaire traitant. Il connait votre animal, ses habitudes et pourra refaire avec vous le point sur son alimentation afin de vous donner les meilleures recommandations.
Sources :
Nutrional guidelines for Complete and Complementary Pet Food for Cats and Dogs : ce guide, mis à disposition par le FEDIAF (The European Pet Food Industry) et la FACCO (Fédération des Fabricants d’Aliments pour Chiens, Chats, Oiseaux et autres animaux familiers), reprend chaque année les recommandations sur les niveaux en nutriments des aliments pour animaux domestiques.
Tout savoir sur ces Nutriments qui nourrissent, préviennent et guérissent Chiens et Chats : si l’alimentation des animaux de compagnie vous intéresse, ce livre écrit par le Prof. Dominique Grandjean est une véritable mine d’informations !
The Savvy Cat Owner’s Guide : Nutrition on the Internet : ce document rédigé par le WSAVA (The World Small Animal Veterinary Association) donne quelques astuces aux propriétaires de chat (ou de chien) pour évaluer le contenu d’un site internet.
Ajouter aux favoris
Partagé sur