Un élément à ne pas négliger lors de l’établissement du programme d’entrainement est très certainement la récupération. Elle est évidemment étroitement liée à la charge d’entrainement, mais il importe de bien connaitre son athlète et de savoir reconnaitre les premiers signes de fatigue. Même si les limites de cette dernière sont repoussées par les effets de l’adaptation dus à l’entrainement, la récupération est indispensable pour prévenir la fatigue et le surentrainement, limiter le risque d’apparition de lésions et favoriser la réussite.
La période de récupération doit permettre à l’ensemble des systèmes sollicités pendant l’effort de se restructurer. Au terme de celle-ci, les réserves énergétiques doivent être reconstituées et l’organisme doit être en mesure de reproduire une performance égale à la précédente.
Il n’existe évidemment pas de vérité absolue à ce sujet : il y a autant de réponses que de types d’activité, de facteurs tels que le terrain, les conditions climatiques, etc. et d’individus !
Il est important de garder à l’esprit que la filière énergétique employée lors de l’activité physique a ici un rôle déterminant, et va nécessiter la mise en place de périodes de récupération plus ou moins longues.
La première consiste en la réalisation d’une activité de moindre intensité. Elle doit permettre de rembourser la “dette” de l’effort. En effet, juste après un effort intense ou une compétition, le retour au calme permet de ramener le métabolisme à un niveau normal et d’éliminer l’acide lactique accumulé dans le sang et les muscles, diminuant ainsi la sensation de fatigue et réduisant le risque de crampes, de raideurs musculaires et de courbatures. De plus, la pompe musculaire étant maintenue en activité, l’accumulation de sang dans les extrémités (bas des membres) est moindre. Une bonne promenade au pas, ou une course légère, sont souvent bénéfiques, de même qu’une baignade.
La récupération passive peut prendre la forme d’une période de repos pur, d’inactivité complète, mais pas seulement ! Les massages par exemple sont intéressants physiquement, et permettent également de renforcer le lien homme-animal. Le sommeil est également un élément clé pour une bonne récupération.
Faire évoluer son athlète à 4 pattes dans sa pratique sportive n’est pas toujours une mince affaire. N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, ou encore vers des structures spécialisées, comme l’Unité de Médecine de l’Elevage et du Sport (UMES) de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort.
Sources :
Guide pratique du chien de sport et d’utilité : l’indispensable pour les propriétaires de chiens de sport ! Cet ouvrage, rédigé notamment par Dominique Grandjean, passe en revue les éléments primordiaux à une bonne préparation du chien sportif, tant au niveau de l’alimentation, de l’entrainement et du comportement, que de la prévention de diverses maladies potentiellement induites par l’effort.
La récupération et le surentrainement : deux articles du site de l’Institut de Recherche du Bien-Etre, de la Médecine et du Sport Santé (IRBMS) reprenant les principes d’une bonne récupération. Un site à connaitre pour les sportifs ou propriétaires de chiens de sport !
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