L’histoire des chiens dans l’Antiquité est riche et diversifiée, reflétant la complexité des relations entre les hommes et ces fidèles compagnons à travers les différentes civilisations. A cette époque, le chien occupait une place particulière au sein de nombreuses civilisations. Considéré comme un compagnon loyal et souvent vénéré, cet animal a joué des rôles divers, allant bien au-delà de sa simple présence en tant qu’animal de compagnie. De l’Égypte ancienne à la Grèce antique et à Rome, les chiens ont laissé une empreinte indélébile dans l’histoire et la culture de cette époque.
En Égypte, les chiens occupaient une position sacrée. Ils étaient associés à Anubis, dieu de l’embaumement et du passage vers l’au-delà. Représentés dans l’art et les hiéroglyphes, les lévriers étaient particulièrement estimés pour leur grâce et leur vitesse. Leur statut était tel qu’ils étaient parfois momifiés et enterrés aux côtés de leurs maîtres pour les accompagner dans l’au-delà.
Dans la Grèce antique, les chiens étaient également au cœur des récits mythologiques et de la vie quotidienne. Cerbère, le chien à trois têtes, fidèle compagnon d’Hadès, était le gardien redoutable des Enfers. Chez les Grecs, les molosses étaient admirés pour leur force et souvent utilisés comme chiens de garde ou de combat. Leur fascination pour ces créatures était telle que même des philosophes renommés comme Aristote les ont étudiés, décrivant les différentes races dans leurs écrits.
À Rome, les chiens avaient des fonctions diversifiées, agissant tantôt en tant que gardiens assurant la sécurité, tantôt en tant que participants aux spectacles dans les arènes où ils affrontaient parfois des fauves. Les molosses, célèbres pour leur taille imposante et leur vigueur, étaient souvent utilisés pour protéger les biens et accompagner les légions romaines dans leurs campagnes militaires.
Au-delà de leurs rôles fonctionnels, les chiens étaient également vénérés pour leur loyauté. Cicéron, philosophe romain, a magnifiquement souligné le lien spécial entre l’homme et son chien, mettant en lumière l’attachement inconditionnel et la fidélité de ces animaux envers leurs propriétaires. Cette loyauté était d’ailleurs souvent honorée et célébrée dans l’art et la littérature de l’époque.
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