Savez-vous qu’en matière de vision, l’œil représente seulement la partie émergée de l’iceberg ? En effet, le système visuel de nos animaux de compagnie est bien plus complexe qu’il n’y parait.
L’œil, également appelé globe oculaire, est une structure relativement complexe et fragile. La coque extérieure est constituée de la sclère – la partie blanche, souvent nommée “blanc de l’œil” – et de la cornée – la partie transparente. Celle-ci laisse apparaitre l’iris, qui peut être de différentes couleurs, et qui est percé d’un “trou” – la pupille – dont le diamètre varie en fonction de l’intensité lumineuse. En arrière de l’iris est logé le cristallin, véritable lentille intraoculaire permettant l’accommodation. Celui-ci est rattaché aux corps ciliaires par les ligaments suspenseurs. Plus en profondeur et recouvrant la sclère, se trouve la choroïde, riche en vaisseaux sanguins. Cette structure responsable de la “nutrition” de la partie postérieure de l’œil est elle-même recouverte de la rétine, riche en cellules photoréceptrices.
On distingue deux chambres et deux segments dans l’œil :
Ces deux liquides – l’humeur aqueuse et le corps vitré – sont également responsables de la pression dans l’œil.
Le globe oculaire est également entouré de structures dites annexes, qui permettent sa protection. C’est notamment le cas des paupières, qui sont au nombre de 3 chez le chien et le chat :
Les glandes lacrymales produisent les larmes qui offrent une protection à la fois mécanique (en empêchant le desséchement et en lubrifiant la cornée) et immunologique (en effet, les larmes contiennent de nombreuses cellules immunitaires !). Celles-ci sont ensuite évacuées grâce au canal lacrymal.
En réalité, l’œil ne constitue que la première étape de la vision. L’analyse et l’interprétation de ce que cet organe perçoit se fait au niveau du cortex visuel, situé dans la partie postérieure du cerveau.
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