Les entéropathies chroniques sont des affections gastro-intestinales complexes dont il est souvent difficile d’identifier la cause. Elles impliquent une inflammation chronique de l’intestin et peuvent entraîner une variété de symptômes, avec, le plus souvent, des troubles digestifs persistants, parfois une perte de poids, voire une léthargie et des modifications du comportement alimentaire. Comprendre ces troubles est crucial pour assurer le bien-être de nos animaux de compagnie.
Les symptômes de ces maladies inflammatoires chroniques peuvent varier en fonction de la sévérité de la maladie et de sa localisation dans le tube digestif. Certains symptômes les plus courants comprennent :
Ces symptômes peuvent être intermittents et fluctuer en gravité, ce qui rend la recherche des causes parfois difficile.
L’exploration des entéropathies chroniques implique une combinaison d’examens physiques, d’analyses de laboratoires, d’imagerie médicale, et parfois de biopsies intestinales ou des régimes d’exclusion. Les entéropathies chroniques sont des diagnostics dits d’exclusion, c’est-à-dire que d’autres causes – telles que les infections parasitaires ou bactériennes, les cancers ou encore les maladies extra-digestives – doivent d’abord être exclues.
Les causes exactes des entéropathies chroniques ne sont souvent pas clairement définies. Cependant, des facteurs tels que des réponses immunitaires anormales, une hyperperméabilité de la barrière intestinale, des anomalies génétiques et des déséquilibres du microbiote et la génétique, peuvent contribuer au développement de ces maladies.
Les spécialistes en gastro-entérologie des chiens et des chats ont décrit 4 types d’entéropathies chroniques, selon la réponse au traitement :
Une fois le diagnostic étiologique – ou causal – posé, la prise en charge des entéropathies chroniques chez les chiens et les chats repose, selon les cas, sur :
Un plan de soins à long terme est nécessaire pour améliorer la qualité de vie de l’animal, tout comme la surveillance continue de votre part. Il convient d’être vigilant quant aux signes de rechute ou à l’apparition de nouveaux symptômes. Aussi, il est très probable que le traitement soit régulièrement ajusté.
*Une équipe française de vétérinaires spécialistes en médecine interne a proposé ce mois-ci une nouvelle classification des entéropathies inflammatoires chroniques chez le chien. Cette dénomination semble devoir évoluer vers une évocation d’un déséquilibre du microbiote.
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