Aux beaux jours, ils peuvent nous agacer à cause du bruit très caractéristique qu’ils font en volant (du moins pour la plupart d’entre eux), et surtout à cause de leurs piqures qui provoquent des démangeaisons… Vous les avez reconnus ? Il s’agit bien évidemment des moustiques, et de leurs cousins, les phlébotomes.
Même s’ils sont tous deux des insectes piqueurs hématophages au stade adulte, les moustiques et les phlébotomes sont bien différents. A commencer par leur anatomie : les phlébotomes sont bien plus petits que les moustiques (ils sont d’ailleurs presqu’invisibles à l’œil nu), ils sont velus et leurs ailes se dressent sur leur dos. Les seconds portent de longues antennes et leurs ailes sont plaquées contre leur corps lorsqu’ils sont au repos. Aussi, les phlébotomes, bien qu’ils aient tendance à migrer vers le nord depuis plusieurs années, habitent principalement sur le pourtour méditerranéen. Les moustiques, quant à eux, sont présents sur tout le territoire français. Les phlébotomes n’ont pas besoin de zones très humides pour effectuer leur cycle, alors que les moustiques ont besoin d’étendues d’eau (sauf le moustique tigre) : ils pondent leurs œufs à leur surface et les larves et nymphes s’y développent. Les phlébotomes et les moustiques, à l’exception du célèbre moustique tigre qui pique le jour, sont plutôt nocturnes.
Moustiques et phlébotomes peuvent provoquer démangeaisons, allergies ou transmettre des maladies à nos chiens.
Les phlébotomes, lorsqu’ils en sont porteurs, peuvent transmettre un parasite dénommé Leishmania infantum. Ce protozoaire est responsable d’une maladie, la leishmaniose, qui peut également toucher l’homme. Une fois inoculé, il peut être responsable de divers symptômes qui mettent entre 6 mois et 3 à 4 ans avant de se déclarer. On distingue des symptômes
Même lorsqu’ils ne sont pas porteurs, les phlébotomes peuvent être gênants : leurs piqures sont douloureuses et les boutons qui font suite sont responsables de démangeaisons assez marquées.
Les piqures de moustiques sont nettement moins douloureuses que celles des phlébotomes, et les réactions engendrées sont généralement beaucoup plus modérées (sauf en cas d’allergie). Cela étant, les moustiques peuvent tout de même embêter nos compagnons à 4 pattes en leur transmettant, s’ils en sont porteurs, diverses maladies dues à des parasites ou encore à des virus. En France, le risque principal pour nos chiens est la dirofilariose. Cette maladie est due à un ver rond, Dirofilaria. Le plus connu chez le chien est probablement D. immitis, appelé également le “ver du cœur”.
Ces deux maladies ont un point commun : elles sont difficiles à traiter. Votre vétérinaire pourra vous proposer des moyens de prévention, parlez-en avec lui.
Ajouter aux favoris
Partager sur