Même s’il est vrai que les chiens et les chats sont plus adaptés que nous au froid, il convient de rester vigilant : certains sont bien plus sensibles que d’autres. C’est notamment le cas pour :
Afin de se préparer à l’hiver, les animaux habitués à vivre au moins en partie à l’extérieur voient leur tissu graisseux sous-cutané s’épaissir et leur sous-poil devenir plus dense. Les animaux vivants exclusivement ou quasi-exclusivement à l’intérieur sont particulièrement sensibles puisqu’ils n’ont pas l’occasion d’adapter leur organisme aux basses températures. Pour aider au maximum votre animal à se protéger, on recommandera donc de ne pas tondre ou de ne pas couper les poils trop courts à l’approche de l’hiver.
Les races de petite taille, comme le Chihuahua par exemple, sont, elles aussi, potentiellement plus sensibles au froid. Toutefois, cela peut varier d’un individu à l’autre. Certains petits chiens très actifs pourraient ne pas être dérangés … alors que d’autres d’un plus grand gabarit préféreraient profiter de leur panier au coin du feu, au lieu d’aller faire des roulades dans la neige.
Pour les animaux passant du temps à l’extérieur, il est important de leur laisser l’occasion de se mettre à l’abris du vent et de la pluie. Pour les chats, une chatière ou un soupirail qu’on laissera ouvert permet de rentrer s’installer confortablement au chaud. Pour les chiens, un abri de taille adapté (ni trop grand pour pouvoir s’y sentir en sécurité, ni trop petit pour pouvoir s’y allonger et même se retourner facilement) est indispensable. Afin de rendre ce nid le plus douillet possible, il est intéressant d’en isoler les parois et d’y ajouter un panier ou un matelas.
On veillera également, pour les animaux vivant à l’extérieur ou pour ceux ayant une activité physique importante, à adapter la ration, afin que celle-ci soit plus riche en graisse. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire, il pourra vous conseiller au mieux.
Enfin, comme toujours, veillez à ce que votre boule de poils ait à disposition de l’eau propre et en quantité suffisante. En effet, l’on pourrait penser, à tort, que lorsqu’il fait froid, le risque de déshydratation est moindre… il n’en est rien ! Par grand froid, l’effort demandé à un organisme pour maintenir une température constante est considérable, et ce processus consomme beaucoup d’eau. Attention également à ce que l’eau ne gèle pas, ou ne soit pas trop froide (ce qui pourrait causer des troubles digestifs). Le mieux est de la changer plusieurs fois par jour.
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